Maison Mama Emmanuelle
Date de publication: 18 février 2016 | Action locale | Pas de commentaire »Depuis son acquisition, cette maison a connu beaucoup d’aménagements afin de la rendre opérationnelle.
Après une nouvelle toiture, nous allons entamer le pavement intérieur, l’électricité, la peinture et quelques travaux de maçonnerie.
Cette maison abrite actuellement nos bureaux et un hébergement pour les finalistes (jeunes qui terminent les humanités supérieures et préparent les examens d’Etat). Ce cadre leur offre la quiétude nécessaire pour se concentrer sur la préparation de leurs examens de fin d’humanités.
La maison possède un petit atelier de confection qui permet à nos étudiantes en coupe et couture de réaliser leurs travaux pratiques et de s’exercer.
Couture ou pas, finaliste ou pas, tous les enfants et jeunes de notre association y passent une grande partie de leur temps après l’école car une institutrice bénévole est à leur disposition pour les aider à faire leurs devoirs.
Il y a toujours du mouvement dans la Maison Mama Emma. Les bénéficiaires n’hésitent pas à dire « chez nous » en parlant de cette maison.
La Maison de Maman Emmanuelle
Date de publication: 26 février 2013 | Action locale | Pas de commentaire »Chez Maman Emmanuelle.
Désormais Sarah, Jalla , Thédore et les autres enfants auront un lieu où poser le pied à l’abri des insultes et des violences de ceux qui les accusent de sorcellerie.
La maison de Maman Emmanuelle existe maintenant à Masina, dans la banlieue de Kinshasa, grâce à la détermination des dirigeants d’Oser la Vie, grâce à votre générosité, chers donateurs des Amis de sœur Emmanuelle. Il faut encore l’organiser mais dans quelques semaines, elle sera opérationnelle.
Il s’agit d’une parcelle composée de plusieurs locaux autour d’une cour centrale. On y pénètre par un porche que l’on peut refermer sur les agressions de la ville.
L’équipe d’Oser la Vie est ravie de cette acquisition et a voulu témoigner de sa reconnaissance en donnant le visage de sœur Emmanuelle à ce nouveau centre, en l ‘appelant « La Maison de Maman Emmanuelle ».
Un véritable centre d’hébergement provisoire pourra à l’avenir accueillir des enfants pour quelques jours ou quelques semaines, le temps de reprendre confiance en soi, le temps de trouver une famille d’accueil et une école, car Oser la Vie a le souci de donner toutes les chances d’avenir à ceux qui viennent frapper à sa porte.
Depuis sept ans, Oser la Vie encadre et scolarise une cinquantaine d’enfants mais n’a jamais eu de locaux propres. Aujourd’hui, c’est chose faite. L’association a un lieu pour héberger des enfants mais aussi pour se réunir et organiser le travail des éducateurs.
Un magasin de denrées non-périssables et un atelier de couture sont prévus, une fois que toutes les démarches administratives seront réglées.
Sans la fidélité de vos dons et votre désir de partage, cette maison n’aurait jamais vu le jour. Merci à vous !
Pour meubler et équiper la maison, l’équipe d’Oser la Vie en Belgique prévoit d’organiser un concert de Julos Beaucarne en septembre prochain au centre culturel de Perwez. Qu’on se le dise !
Certains quittent le groupe pour diverses raisons, d’autres s’y rajoutent. Quelques-uns, devenus jeunes adultes cherchent à voler de leurs propres ailes mais ont encore besoin du soutien des éducateurs. Ce sera une autre mission du centre, celle d’avoir quelques chambres à leur louer. Pour les filles, on prévoit un atelier de couture car plusieurs d’entre elles désirent poursuivre leurs études de haute couture. Elles pourront payer leurs frais scolaires par la confection de vêtements.
La Campagne de sensibilisation 4ème et 5ème édition
Date de publication: 26 février 2013 | Action locale | Pas de commentaire »Parmi les objectifs de OLV il y a la sensibilisation sur les maltraitances faites aux enfants en général et particulièrement à ceux dits sorciers.
Pour atteindre cet objectif, chaque année, en collaboration avec divers partenaires tant nationaux qu’internationaux, nous essayons de sensibiliser la population congolaise au phénomène « des enfants dits sorciers » et autres.
Dans OLV l’histoire de la première Edition de la sensibilisation a commencée par le partenariat avec Théâtre de Poche Belgique en 2007 avec la collaboration de Canacu Théâtre de Kinshasa.
Nous avons mis en place une pièce de théâtre dénommée « Un enfant c’est pas sorcier » qui a été jouée dans des écoles de Kinshasa (35 représentations.) avec le financement du CGRI.
La deuxième édition était réalisée en collaboration avec le CATSR (Comité d’appui au travail social de la rue) et ASADHO (Association africaine de droit l’homme) des structures de Kinshasa, où nous avons fait imprimer des autocollants avec la mention « un enfant c’est pas sorcier » et en lingala « mwana azali ndoki te » c’était en 2008.
Ces autocollants étaient placés sur des voitures, sacs, murs et autres surfaces. Avec l’appui financier de OLV Belgique.
La Troisième Edition fut réalisée avec l’appui technique du Thêatre Embassy, de la compagnie Dakar des Pays Bas et de K-mu théâtre de Kinshasa. Nous avons à nouveau mis en place une pièce de théâtre qui a été présentée plus 100(cent) fois dans toute la ville de Kinshasa, où nous avons atteint plus de 100 0000 spectateurs. C’est la plus grande campagne de sensibilisation jamais réalisée en RDC pour la problématique des enfants. Cette campagne avait reçu l’appui financier de l’ambassade de Hollande en RDC, Art et Action, CORDAID, en 2009-2010.
La Quatrième Edition, était dans la province du Bas-Congo à l’ouest de Kinshasa. Dans cette province nous avons fait appel à des comédiens et musiciens locaux. Une pièce de théâtre a été créée et mise en place et produite 30 fois dans toutes les grandes villes de la province. Cette édition avait reçu l’appui technique de Compagnie Dakar et du Théâtre Embassy et l’appui financier de l’Unicef RDC et de l’Union Européenne, en 2011.
La Cinquième Edition, s’est déroulée dans la province de Bandundu. Nous y avons une fois de plus fait recours aux comédiens et musiciens locaux. Une pièce de théâtre était mise en place et produite 30 (trente) fois dans toutes les grandes villes de la province. Cette édition avait reçu l’appui technique de Compagnie Dakar et de Théâtre Embassy et l’appui financier de l’Unicef RDC et de l’Union Européenne, en 2012.
La suite de la sensibilisation n’est possible qu’avec le partenariat que nous venons d’avoir avec Unicef RDC, mais cela dans une des provinces non encore sensibilisée.
Le partenariat avec Unicef RDC porte sur la sensibilisation de la Loi portant protection de l’enfant dans son article 16 où il est question de l’enregistrement des enfants à l’Etat civil et de l’article 160 où il est interdit d’accuser un enfant de sorcellerie.
Armand OSESA OSUMBU,
Coordonnateur
Scolarisation
Date de publication: 9 septembre 2010 | Action locale | Pas de commentaire »A ce jour, nous avons assuré avec succès la scolarisation de 47 enfants, dont 24 filles et 23 garçons, âgés de 10 à 17 ans.
Campagne de sensibilisation
Date de publication: 1 mars 2010 | Action locale, Actions | Pas de commentaire »Du 4 décembre 2009 au 15 février 2010, nous avons réalisé une campagne de sensibilisation annuelle auprès de la population locale sur les méfaits et l’aspect criminel des maltraitances engendrées par les accusations de sorcellerie sur des enfants.
Au cours de cette comédie musicale purement congolaise : « Basal’ya bazoba », nous les avons aussi informés sur la nouvelle loi portant protection de l’enfant en R D C. Cette loi a été promulguée par le Président Kabila en 2008.
Nous avons mis un accent particulier sur les articles 49 et 160.
Article 49 : Les pratiques, traditions et coutumes qui portent atteinte au développement, à la santé, voire à la vie de l’enfant sont interdites.
Article 160 : Quiconque impute méchamment et publiquement à un enfant un fait précis qui est de nature à porter atteinte à son honneur et à sa dignité est puni d’une servitude pénale principale de deux à douze mois et d’une amende de deux cents mille à six cents mille francs congolais.En cas d’accusation de sorcellerie à l’égard d’un enfant, l’auteur est puni d’une servitude pénale principale de un à trois ans et d’une amende de deux cents mille à un million de francs congolais.
La réalisation de cette campagne a pu voir le jour grâce au soutien des Théâtres Ambassy et La Compagnie Dakar (Pays-Bas.) En tout cette campagne s’est produite dans toutes les 24 communes de Kinshasa à raison de 4 représentations par commune dans des écoles ou des lieux publics (terrains de football)