Campagne d’opinion à Kinshasa « Un enfant, c’est pas sorcier ! »
Date de publication: 31 janvier 2007 | Action locale, Actions | Fin des commentairesRoland Mahauden est directeur artistique du Théâtre de Poche à Bruxelles. Il est convaincu de la force de persuasion que son art peut exercer sur le public lorsqu’on lui propose du « théâtre engagé » aux deux sens du terme : celui de faire participer le public en l’invitant à réagir au cours de la pièce, et celui de véhiculer un message politique ou éthique.
Voilà qu’il s’attaque cette année à la problématique des maltraitances que certaines populations d’Afrique noire font subir aux enfants dits « sorciers ». Fruit d’une croyance coutumière, de l’ignorance des droits de l’enfant, et de la misère qui accule à des comportements extrêmes, l’accusation de sorcellerie touche beaucoup d’enfants de Kinshasa, de Lubumbashi et de l’est du Congo encore troublé par la guerre.
Roland s’allie à des associations locales actives dans la protection de ces enfants, dont « OSER LA VIE ». Il se met à construire avec elles un spectacle « engagé » dont le titre s’affiche sur les T-shirts noirs de tous les participants : « Théâtre de Poche – Un enfant, c’est pas sorcier ! ».
Campagne globale pour l’éducation
Date de publication: 30 janvier 2007 | Action locale, Actions | Fin des commentairesOser la Vie asbl a participé, ce lundi 30 janvier 2007 au Parlement Européen, au lancement de la Campagne Globale pour l’Education qui culminera en la semaine du 23 au 29 avril prochain.
Le thème est « JOIN UP » : Education rights now ! rejoignez-nous en une grande chaîne humaine de solidarité avec les 80 millions d’enfants du monde qui n’ont pas droit à l’éducation primaire : c’est plus que les enfants européens qui, eux, y ont droit.
Le but de l’action est de réclamer des gouvernants des pays moins développés de prendre les mesures pour accorder enfin ce droit qui est inscrit dans la Déclaration Universelle de Droits de l’Homme, et de réclamer aux pays riches de donner les moyens de le réaliser. La décision a été prise depuis longtemps d’allouer 0,7 % du PNB à ce combat essentiel pour la lutte contre la pauvreté, mais de nombreux pays se font tirer l’oreille, et n’ont encore libéré qu’une petite partie des sommes promises.