Pour aider les enfants de Kinshasa.

La Maison de Maman Emmanuelle

Date de publication: 26 février 2013 | Action locale | Pas de commentaire »

Chez Maman Emmanuelle.

Désormais Sarah, Jalla , Thédore et les autres enfants auront un lieu où poser le pied à l’abri des insultes et des violences de ceux qui les accusent de sorcellerie.

La maison de Maman Emmanuelle existe maintenant à Masina, dans la banlieue de Kinshasa, grâce à la détermination des dirigeants d’Oser la Vie, grâce à votre générosité, chers donateurs des Amis de sœur Emmanuelle. Il faut encore l’organiser mais dans quelques semaines, elle sera opérationnelle.

Il s’agit d’une parcelle composée de plusieurs locaux autour d’une cour centrale. On y pénètre par un porche que l’on peut refermer sur les agressions de la ville.

L’équipe d’Oser la Vie est ravie de cette acquisition et a voulu témoigner de sa reconnaissance en donnant le visage de sœur Emmanuelle à ce nouveau centre, en l ‘appelant « La Maison de Maman Emmanuelle ».

Un véritable centre d’hébergement provisoire pourra à l’avenir accueillir des enfants pour quelques jours ou quelques semaines, le temps de reprendre confiance en soi, le temps de trouver une famille d’accueil et une école, car Oser la Vie a le souci de donner toutes les chances d’avenir à ceux qui viennent frapper à sa porte.

Depuis sept ans, Oser la Vie encadre et scolarise une cinquantaine d’enfants mais n’a jamais eu de locaux propres. Aujourd’hui, c’est chose faite. L’association a un lieu pour héberger des enfants mais aussi pour se réunir et organiser le travail des éducateurs.
Un magasin de denrées non-périssables et un atelier de couture sont prévus, une fois que toutes les démarches administratives seront réglées.

Sans la fidélité de vos dons et votre désir de partage, cette maison n’aurait jamais vu le jour. Merci à vous !

Pour meubler et équiper la maison, l’équipe d’Oser la Vie en Belgique prévoit d’organiser un concert de Julos Beaucarne en septembre prochain au centre culturel de Perwez. Qu’on se le dise !

Certains quittent le groupe pour diverses raisons, d’autres s’y rajoutent. Quelques-uns, devenus jeunes adultes cherchent à voler de leurs propres ailes mais ont encore besoin du soutien des éducateurs. Ce sera une autre mission du centre, celle d’avoir quelques chambres à leur louer. Pour les filles, on prévoit un atelier de couture car plusieurs d’entre elles désirent poursuivre leurs études de haute couture. Elles pourront payer leurs frais scolaires par la confection de vêtements.

Mon travail de psychologue au service d’ « Oser la Vie »

Date de publication: 26 février 2013 | Actions | Pas de commentaire »

Voici 2 ans et 5 mois que j’ai rejoint l’équipe de l’asbl Oser la Vie au service de laquelle je mets à profit mon travail de psychologue-éducatrice et où je suis aussi responsable du service psycho-social et éducatif.

Il m’est difficile de vous relater mon travail au jour le jour, toutefois, j’aimerais vous en donner un aperçu. Mon travail consiste à :

Faire des écoutes : l’objectif est de créer un climat de confiance avec les enfants afin de reconstituer l’histoire de leur vie et de repérer certaines situations difficiles qu’ils avaient vécues ou qu’ils vivent encore. Je les aide à mettre des mots sur ce qui les a affectés et qui nécessiterait un accompagnement psychologique pour les aider à s’en sortir ou à vivre mieux avec leur passé. Si possible, je fais une médiation avec la famille afin d’aider certains parents ou tuteurs à comprendre le vécu des enfants qu’ils accueillent et la nécessité de lever les tabous sur le récit de leurs vies.

Organiser des entretiens avec les parents des familles recomposées, les parents de familles d’accueil ou biologiques de second plan. Ces rencontres favorisent la création d’un climat familial favorable à l’épanouissement des enfants.

Organiser des séances de causeries éducatives en choisissant des thèmes en rapport avec l’adolescence (sexualité, grossesse, avortement, maladies sexuellement transmissibles, prostitution etc.) C’est un moment privilégié où les enfants peuvent exposer les difficultés qu’ils rencontrent. Nous y abordons aussi les notions de culture générale.

Concevoir des pièces de théâtre en se basant sur les histoires vraies des enfants dans lesquelles ils seront acteurs afin de les aider à accepter leur passé. Car un certain nombre d’entre eux ne parviennent pas à tirer un trait sur leur passé, ils sont encore convaincus d’être incapables de sortir de leur histoire souvent douloureuse et culpabilisante. Ce blocage les empêche de s’épanouir.

Aider les enfants à tout moment à avoir confiance en eux et à être déterminés à réussir leur vie.

Visiter à domicile les enfants pris en charge par l’asbl.

A part mon travail de psychothérapeute, comme les autres éducateurs, j’ai mon petit groupe d’enfants dont je suis référant.
Je fais leur suivi à l’école pour s’enquérir de leur conduite et de leur application. J’effectue aussi des visites à domicile pour vérifier s’ils répètent leurs leçons et au besoin les aider, c’est aussi une occasion de se rendre compte de l’évolution de leur comportement. Nous travaillons en étroite collaboration avec les parents ou tuteurs des enfants. Nous avons régulièrement des entretiens avec les enfants et leurs parents afin de favoriser le dialogue en cas de conflit et faire une médiation.

Psychologue-éducatrice
Charlaine Mayola

La Campagne de sensibilisation 4ème et 5ème édition

Date de publication: 26 février 2013 | Action locale | Pas de commentaire »

Parmi les objectifs de OLV il y a la sensibilisation sur les maltraitances faites aux enfants en général et particulièrement à ceux dits sorciers.
Pour atteindre cet objectif, chaque année, en collaboration avec divers partenaires tant nationaux qu’internationaux, nous essayons de sensibiliser la population congolaise au phénomène «  des enfants dits sorciers » et autres.

Dans OLV l’histoire de la première Edition de la sensibilisation a commencée par le partenariat avec Théâtre de Poche Belgique en 2007 avec la collaboration de Canacu Théâtre de Kinshasa.
Nous avons mis en place une pièce de théâtre dénommée « Un enfant c’est pas sorcier » qui a été jouée dans des écoles de Kinshasa (35 représentations.) avec le financement du CGRI.

La deuxième édition était réalisée en collaboration avec le CATSR (Comité d’appui au travail social de la rue) et ASADHO (Association africaine de droit l’homme) des structures de Kinshasa, où nous avons fait imprimer des autocollants avec la mention «  un enfant c’est pas sorcier » et en lingala  « mwana azali ndoki te » c’était en 2008.
Ces autocollants étaient placés sur des voitures, sacs, murs et autres surfaces. Avec l’appui financier de OLV Belgique.

La Troisième Edition fut réalisée avec l’appui technique du Thêatre Embassy, de la compagnie Dakar des Pays Bas et de K-mu théâtre de Kinshasa. Nous avons à nouveau mis en place une pièce de théâtre qui a été présentée plus 100(cent) fois dans toute la ville de Kinshasa, où nous avons atteint plus de 100 0000 spectateurs. C’est la plus grande campagne de sensibilisation jamais réalisée en RDC pour la problématique des enfants. Cette campagne avait reçu l’appui financier de l’ambassade de Hollande en RDC, Art et Action, CORDAID, en 2009-2010.

La Quatrième Edition, était dans la province du Bas-Congo à l’ouest de Kinshasa. Dans cette province nous avons fait appel à des comédiens et musiciens locaux. Une pièce de théâtre a été créée et mise en place et produite 30 fois dans toutes les grandes villes de la province. Cette édition avait reçu l’appui technique de Compagnie Dakar et du Théâtre Embassy et l’appui financier de l’Unicef RDC et de l’Union Européenne, en 2011.

La Cinquième Edition, s’est déroulée dans la province de Bandundu. Nous y avons une fois de plus fait recours aux comédiens et musiciens locaux. Une pièce de théâtre était mise en place et produite 30 (trente) fois dans toutes les grandes villes de la province. Cette édition avait reçu l’appui technique de Compagnie Dakar et de Théâtre Embassy et l’appui financier de l’Unicef RDC et de l’Union Européenne, en 2012.

La suite de la sensibilisation n’est possible qu’avec le partenariat que nous venons d’avoir avec Unicef RDC, mais cela dans une des provinces non encore sensibilisée.
Le partenariat avec Unicef RDC porte sur la sensibilisation de la Loi portant protection de l’enfant dans son article 16 où il est question de l’enregistrement des enfants à l’Etat civil et de l’article 160 où il est interdit d’accuser un enfant de sorcellerie.

Armand OSESA OSUMBU,
Coordonnateur

Deux témoignages d’enfants

Date de publication: 26 février 2013 | Témoignages | Pas de commentaire »

HISTOIRE DE G. S. N.

Né le 12/11/1995 à Kwilu Ngongo (Bas-Congo) je suis devenu orphelin de père et de mère En 2003, je n’avais que 8 ans. Ma mère était la dernière à mourir.
Après l’enterrement de ma défunte mère, mes oncles et tantes se sont réunis pour statuer sur mon cas. Personne ne voulait me prendre sous prétexte que j’étais un sorcier. Il m’a été attribué la responsabilité de la mort de mes parents.
Je souffrais d’une otite mal soignée. Cette maladie a été interprétée comme le résultat de mes nombreuses communications « téléphoniques » avec le monde invisible !

Une dame de mon village vivant à Kinshasa m’a pris avec elle. Elle connaissait mes parents, ils sont du même village. Elle m’a inscrit à l’école primaire Bambou où elle était institutrice. C’est quand je suis arrivé en 5ème primaire qu’elle a entendu parler de Oser la vie. Elle leur a parlé de moi en sollicitant d’être soutenue pour ma scolarisation. Un contrat a été signé entre Oser la Vie et elle afin de définir le rôle de chacun dans ma prise en charge. Je vis dans la famille de maman Adolphine Kalusodi et OLV prend en charge mes études, mes soins médicaux et plus si besoin est.

Grâce à l’hospitalité de ma « mère » ainsi qu’au soutien de O L V, j’ai retrouvé la joie de vivre. J’évolue bien à l’école. Aujourd’hui, je suis en cinquième des humanités, section électricité. Mon otite a été très bien soignée, j’en suis guéri et je me porte bien.

Merci à vous tous du soutien que vous accordez à l’asbl Oser La vie !

HISTOIRE DE E. M. K.

Je suis né le 25/11/1995 à Kinshasa (RDC), je suis orphelin de père et de mère.
Je vivais dans la rue déjà à l’âge de cinq ans prés de l’église catholique Cœur Immaculé de Marie à Masina (Une de Commune de Kinshasa).
Le père curé de cette église m’aidait mais toujours dans la rue, puis il proposa à un des responsables des cellules de l’église de me prendre chez lui.
Ma nouvelle famille me donna son nom. Le curé intervenait pour le payement des frais scolaires à l’école primaire Bambous où j’étudiais.

Le mandat du curé étant terminé, il rentra chez lui en Espagne. Me voici à nouveau sans soutien car ma famille adoptive n’avait pas de moyens. J’étais en troisième primaire.
Oser la Vie aidait déjà quelques enfants dans mon école, c’est ainsi que mon « père » avait pris contact avec elle. Oser la Vie me soutient depuis la quatrième primaire. Je suis actuellement en quatrième des humanités scientifiques, option mathématiques et Physique.
J’évolue très bien dans mes études et dans ma famille adoptive.

Souper au profit de l’asbl OSER LA VIE

Date de publication: 10 septembre 2012 | Evénements | Fin des commentaires

Samedi 22 septembre 2012 à 18h00

OSER LA VIE est une asbl tongrinnoise née fin 2004.

Elle vient en aide aux enfants accusés de sorcellerie à Kinshasa.

Le projet soutenu avec le bénéfice de ce souper : 

l’aménagement de notre maison d’accueil d’urgence à Kinshasa.

 

Souper au profit de l’asbl OSER LA VIE

Menu adulte :

Apéritif offert : jus de gimgembre au rhum ou nature

Poulet à la moambe, bananes plantain, saka-saka.

Dessert : salade de fruits tropicaux + glace

Menu enfant :

1 boisson + lasagne maison + dessert

Adultes : 25 € Enfants de 6 à 12 ans : 12 €

Où ? Au complexe sportif de Sombreffe

Allée du Château Chinon, 5

5140 Sombreffe

Réservation au plus tard le 15 septembre : compte ING 360-1034219-11

Contact : Marie-Thérèse 0475/791 437 ou 071/88 59 02.

info@oserlavie.org